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CHRONOS… DES TEMPS LONGS AUX TEMPS COURTS

janvier 2018


CHRONOS… DES TEMPS LONGS AUX TEMPS COURTS

La mesure du temps est née de l’observation des temps longs du cosmos, du mouvement des planètes, de la définition des 365 jours de l’année, des phases de la Lune, de l’alternance régulière du jour et de la nuit…

C

e n’est qu’avec l’invention de la mesure mécanique du temps que, progressivement, on a pu «descendre» dans la mesure précise de la minute, puis de la seconde, du dixième, du centième, du millième de seconde…

Au-delà de cette frontière, l’horlogerie mécanique doit abdiquer et laisser cette mesure à l’horloge atomique et à de scientifiques instruments d’où toute mécanique est absente.

L’histoire de la conquête des temps courts reste une des plus belles sagas de l’horlogerie. A ses débuts, le chronographe a permis bien des avancées géopolitiques, scientifiques, astronomiques, technologiques… avant de perdre sa suprématie dans ce domaine. Dans le même temps, le chronographe s’est peu à peu démocratisé et s’est imposé comme LA montre de «l’homme moderne».

On s’est souvent gaussé de la réelle utilité pratique de ce calculateur des temps courts en prétendant que son usage le plus courant est désormais l’estimation du temps de cuisson d’un œuf à la coque! Sans doute y a-t-il du vrai là-dedans car qui, aujourd’hui, calcule sa vitesse au volant ou ses pulsations cardiaques grâce aux échelles qui font le tour du rehaut de sa montre?

Mais peu importe. Le chronographe – que la plupart des gens ne rangent pas parmi les grandes complications horlogères – est pourtant une des complications les plus nobles et les plus ardues. Et reste, qu’il soit moderne ou vintage – comme le démontre l’incroyable vogue des chronographes acier des années 50-60 – une des montres les plus plébiscitées et les plus désirées. Histoire de fonctions, certes, mais surtout, désormais, histoire de «look».