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Patek Philippe: la Golden Ellipse mise en chaîne

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juin 2024


Patek Philippe: la Golden Ellipse mise en chaîne

Emblématique de la grande époque du design horloger, la Patek Philippe Golden Ellipse de 1968 s’est déclinée sur toutes sortes de bracelets «chaîne» plus créatifs les uns que les autres. Et ce jusqu’à la fin des années 1980. Aujourd’hui, la «chaîne» est de retour. Avec toujours autant de charme mais quelques notables différences…

L

e modèle Golden Ellipse, au design immédiatement reconnaissable à sa croisée du cercle et du rectangle, a été lancé par Patek Philippe en 1968. Sa forme elliptique harmonieuse et équilibrée, inspirée du fameux Nombre d’Or – ou Divine Proportion – des Grecs antiques, est rapidement devenue iconique, emblématique de cette grande époque du design horloger.

Depuis son lancement dans un boîtier en or jaune avec cadran en or bleu, et jusqu’au début des années 1980, la Golden Ellipse a été proposée sur bracelets cuir mais également sur plusieurs types de bracelets-chaînes qui ont contribué à renforcer l’aura de cette montre phare des années 1970.

Parmi ces bracelets-chaînes, on retrouve le souple bracelet type «milanais», aux mailles serrées dont les fils sont tous orientés dans le même sens, ou de type «polonais», dont les fils, orientés à gauche puis à droite, s’entrelacent en vagues. A ces genres bien répertoriés se sont aussi ajoutés divers bracelets à maillons souvent très typés, caractéristiques de l’effervescence créatrice de l’époque.

Recréer le bracelet-chaîne

Après une longue éclipse, Patek Philippe a décidé de renouer avec cette grande époque en réintroduisant des bracelets de type «chaîne» mais en supprimant leurs inconvénients techniques. Parmi ceux-ci, le plus délicat porte sur leur mise à longueur, qu’il s’agissait à tout prix de faciliter pour pouvoir raccourcir ou rallonger la chaîne du bracelet avec facilité.

Plus simple à dire qu’à faire: il a fallu à Patek Philippe et à un de ses partenaires historiques 15 ans de développement pour y parvenir. Et ce «en réunissant le meilleur des deux mondes»: c’est-à-dire le savoir-faire manuel des artisans chaînistes, qui produisaient les mailles à partir d’un fil d’or ou d’autre métal et les assemblaient pour obtenir la plus grande souplesse possible, et la production des composants dit «mécaniques», usinés sur machines CNC à partir d’une barre d’or ou de tout autre métal, avant d’être assemblés, polis, satinés à la main.

Issu de cette recherche pour une ergonomie parfaite, le nouveau bracelet en or rose 18 carats de la Golden Ellipse référence 5738/1R-001, présentée lors du dernier salon Watches & Wonders de Genève, se distingue par cette construction qui fusionne le «bracelet-maille» classique et le bracelet «mécanique».

Il se compose de 363 éléments, dont plus de 300 maillons produits via CNC mais ensuite polis et assemblés à la main. Une construction moderne et brevetée qui recrée le style des bracelets-chaîne d’antan, leur souplesse, leur finesse, leur élégance, mais permet d’effectuer aisément toutes les mises à longueur demandées, qu’il s’agisse de raccourcir ou rallonger le bracelet. Le fermoir, presque invisible car gravé sur son couvercle du motif du bracelet, dispose de trois crans supplémentaires d’ajustement.

La montre la plus fine

Ce mince et souple bracelet de type «chaîne» souligne la finesse du boîtier en or rose 18 carats de la Golden Ellipse de 5,9 mm (pour des dimensions elliptiques de 34 mm de 3h à 9h, et de 39,5 mm de de 6h à 12h).

De fines aiguilles de type «cheveu», en or rose, courent au-dessus du cadran noir ébène «soleil», rehaussé par des index appliques «bâton» également en or rose.

Avec, en son cœur, le calibre 240 extra-plat à remontage automatique par mini-rotor excentré, qui permet à la Golden Ellipse d’être la montre la plus fine de la collection courante Patek Philippe. D’où rayonne l’harmonie intemporelle de son esthétique épurée.

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