highlights


Patek Philippe: le retour du quantième perpétuel de bureau

English
juin 2025


Patek Philippe: le retour du quantième perpétuel de bureau

En 1923, Patek Philippe livra à James Ward Packard une pendulette de bureau à quantième perpétuel, huit jours de réserve de marche, le tout dans un boîtier en argent avec appliques en or jaune et lions ailés en bronze doré. En 1927, Henry Graves Junior (futur récipiendaire de la célèbre montre de poche «Graves», titulaire jusqu’en 1989 de la «montre portable la plus compliquée au monde») réclama la sienne. Toutes deux figurent aujourd’hui dans les collections du Patek Philippe Museum de Genève. Mais aujourd’hui, elles font leur retour.

L

’âge d’or de ces prestigieuses pendulettes de bureau – symboles alors de science et de puissance – appartient au passé. Mais Patek Philippe a décidé de renouer avec ces fleurons de technicité et d’ingénierie, revus près d’un siècle plus tard à la lumière de l’horlogerie du 21ème siècle. Une façon de rester fidèle à sa propre «tradition d’innovation».

Il aura fallu pas moins de sept ans de développement pour concevoir le calibre rectangulaire 86-135 PEND S IRM Q SE, entraînant le dépôt de neuf brevets d’innovations et d’optimisations renforçant la fiabilité à long terme, réduisant la consommation d’énergie, accroissant la simplicité d’emploi et sécurisant toutes les fonctions.

A l’arrivée, ce calibre à remontage manuel est doté d’une réserve de marche de 31 jours, bat la mesure du temps avec la précision superlative de -1/+1 seconde par jour et est d’une «praticité digne d’un mouvement du 21ème siècle». Plus simplement, on dirait aujourd’hui user friendly. Pour y parvenir, le calibre 86-135 PEND S IRM Q SE est doté de trois barillets montés en série et en son cœur bat un «véritable régulateur de précision», avec mécanisme à force constante (breveté) qui conserve une amplitude du balancier d’une stabilité telle qu’elle garantit un écart maximal de -1/+1 seconde par jour durant un mois entier.

Des indications revisitées

L’indication si précise de la seconde s’affiche aujourd’hui en «seconde sautante» (ou «seconde morte») qui ne glisse pas mais effectue un saut net par seconde, comme dans un régulateur. Mais ce n’est pas la seule différence avec la pendulette «Packard» originelle. Parmi elles, un semainier indique désormais le numéro de la semaine sur une échelle en périphérie du cadran; et un quantième à aiguille s’affiche à 6h, flanqué de deux petits guichets qui affichent respectivement l’indication jour/nuit et le cycle des années bissextiles du quantième perpétuel. Heures et minutes s’affichent traditionnellement dans un petit cadran excentré à 12h, à 6h on trouve le guichet des phases de lune, et à 9h et 3h les indications jour et mois.

Inspiration historique

La forme générale de la pendulette reprend celle de la «Packard», dans des dimensions un peu supérieures. Son habillage s’inspire directement du modèle historique de 1923, dont le cabinet en argent 925 est paré de panneaux en émail Grand Feu flinqué vert avec motif guilloché tournoyant. Un panneau orné d’un motif «corde» gravé, d’éléments décoratifs en forme d’appliques en vermeil et de rosettes est flanqué de quatre lions ailés. Mais sous ce capot à charnières, on découvre un véritable tableau de bord mécanique sur placage en noyer d’Amérique. On y découvre cinq correcteurs à poussoirs, ornés d’une lettre ou d’un symbole, qui permettent de régler d’une simple pression du doigt la semaine, les phases de lune, le mois, la date, et ce grâce à un complexe système de renvois au sein du mouvement. On y trouve aussi un système d’éjection qui abrite la clé de remontage et de mise à l’heure, deux ouvertures qui permettent d’accéder aux carrés de mise à l’heure et de remontage, le carré d’arrêt de la seconde qui permet de régler la pendulette à la seconde près. Et au centre du cadran, un discret indicateur de réserve de marche permet de savoir s’il est temps de remonter le mouvement. Soit tous les 31 jours…

www.patek.com

VOTRE NEWSLETTER HEBDOMADAIRE