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Quand Louis Vuitton voyage vers le cosmos

septembre 2025


Quand Louis Vuitton voyage vers le cosmos

Depuis ses débuts en horlogerie, Louis Vuitton a fait du voyage un fil conducteur. Qu’il soit géographique, culturel ou symbolique, ce thème nourrit ses créations. Avec la Tambour Taiko Galactique, le voyage se déploie au-delà des frontières terrestres pour explorer l’infini de l’espace.

L

a Tambour Taiko Galactique s’appuie sur une complication majeure: la répétition minutes à timbres cathédrale. Cette fonction, parmi les plus exigeantes de l’horlogerie, suppose une architecture mécanique sophistiquée et un réglage acoustique d’une précision extrême. Le son doit être ample, immédiatement reconnaissable et parfaitement rythmé.

Dans cette création, la répétition minutes ne se limite pas à égrener l’heure, les quarts et les minutes. Elle devient le déclencheur d’une séquence poétique. À l’activation, l’astronaute s’anime, son drapeau se déploie, le satellite oriente ses antennes, le Soleil entame sa rotation, les étoiles filantes oscillent dans l’espace. Le temps ne se lit pas seulement: il se voit, il s’entend, il se vit. Cette union du son et de l’image transforme la complication en véritable langage horloger, où la précision mécanique se met au service d’une dramaturgie.

Au cœur de cette mise en scène, le calibre LFT AU14.02 joue un rôle central. Entièrement conçu et assemblé à la Fabrique du Temps Louis Vuitton, il mobilise 459 composants et offre une réserve de marche de 100 heures. Sa conception a nécessité 220 heures d’assemblage et un travail de recherche considérable pour coordonner la répétition minutes et l’ensemble des animations. Le défi majeur consistait à synchroniser la précision du décompte horaire avec la fluidité du spectacle visuel, chaque élément devant s’animer à un rythme distinct sans rompre l’harmonie globale.

Les horlogers se sont heurtés à une difficulté singulière: restituer de manière crédible le mouvement d’un corps humain dans l’espace. L’astronaute agitant un drapeau devait donner l’illusion d’une lenteur flottante, tandis que son autre bras jouait le rôle de contrepoids. L’absence de gravité, au cœur de la scène représentée, a contraint les ingénieurs à repenser la cinématique habituelle pour suggérer l’apesanteur, un défi d’ingéniosité autant que d’horlogerie.

Quand Louis Vuitton voyage vers le cosmos

Plus de trois cents heures de travail ont été nécessaires pour donner vie au cadran. L’ensemble mobilise un éventail exceptionnel de savoir-faire. L’émail miniature sert à peindre la Terre, avec ses nuances de bleu profond, de vert lumineux, d’orange et de blanc. Les couches successives donnent relief et densité aux océans et aux continents, tandis que les nuages, rendus par un jeu subtil entre flou et netteté, confèrent un réalisme troublant. Le paillonné, qui insère de minuscules fragments d’or sous des couches d’émail transparent, permet de restituer l’éclat des étoiles et la chaleur solaire. Le champlevé sculpte l’astronaute et son drapeau, accentuant leur profondeur et leur volume. La grisaille, enfin, déploie ses dégradés délicats sur fond noir pour traduire la surface lunaire, ses reliefs, ses cratères et ses ombres.

À ces techniques s’ajoutent la gravure et la sculpture manuelles. L’astronaute, le satellite et le drapeau sont façonnés par le geste du maître graveur, conférant une dimension tridimensionnelle qui amplifie l’impression de réalité. Les fleurs de Monogram peintes à la main sur la combinaison rappellent discrètement l’identité de la Maison.

Le boîtier, réalisé en titane et en or blanc, possède un diamètre de 46,7 millimètres et une épaisseur de 14,6 millimètres, des proportions assumées par la complexité de la mécanique. Ses cornes intégrées et creusées, son alternance de finitions polies et microbillées, sa couronne déplacée à midi, tout contribue à affirmer un langage esthétique singulier. Le poussoir de la répétition minutes, serti de saphirs bleus et de topazes, devient un ornement autant qu’un instrument. Le fond saphir ouvre la montre à la contemplation du calibre, prolongeant la narration cosmique du cadran par un second spectacle.

L’union de la sonnerie et de l’automate, rarement explorée avec une telle cohérence, la mobilisation de métiers d’art d’une rare diversité, l’audace architecturale du boîtier, tout concourt à faire de la Tambour Taiko Galactique un manifeste. En choisissant l’espace comme thématique, Louis Vuitton convoque une symbolique universelle: l’exploration, la conquête, l’inconnu. La montre invite à se projeter dans l’immensité du cosmos, dans le rêve et l’infini.

www.louisvuitton.com

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