Comme pour le marché de l’art ou de la voiture de collection, le nouveau millénaire a été très profitable à la montre de collection, dont certains modèles atteignent des valeurs record aux ventes aux enchères. Au point que l’on craigne parfois que l’hyper-spéculation ne prenne le pas sur l’intérêt «réel» pour ces pièces. Que révèle donc ce phénomène? D’abord l’arrivée d’une puissante opinion publique horlogère, avec laquelle il faut désormais compter. Et les travers qui l’accompagnent, comme un «effet casino» autour de certaines pièces ou une tendance au digital bashing, ne doivent pas cacher le dynamisme réel de cette nouvelle scène fondamentalement passionnée.