Que de chemin parcouru par Kari Voutilainen depuis le sud de la Laponie, où il est né et a grandi, jusqu’au vertigineux nid d’aigle surnommé «Le Chapeau de Napoléon», où le maître-horloger finlandais vient d’implanter ses nouveaux ateliers. De là, perché au sommet d’un vertical pan de montagne, il domine le Val-de-Travers et a une vue plongeante sur Fleurier et ses manufactures – L.U.C de Chopard, Parmigiani, Vaucher Manufacture et, tout au fond, lui faisant presque face, le château au-dessus de Môtiers où Bovet demeure. De quoi être tenté de se prendre pour un «empereur» de la grande horlogerie. Mais ce n’est pas le genre de Kari Voutilainen.