L’horlogerie indépendante


Petermann Bedat: Commencer par une seconde morte

LA NOUVELLE HAUTE HORLOGERIE

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octobre 2019


Petermann Bedat: Commencer par une seconde morte

Ils s’appellent Genus, Petermann Bédat, Cyrus, Sylvain Pinaud, Krayon, Alchemists, Trilobe, David Candaux, Tournemire, Ming… Derrière ces noms qui sont encore peu connus du grand public se cachent des maîtres-horlogers confirmés ou de jeunes fous d’horlogerie. Les ambitions sont diverses, les chemins empruntés également, mais chacun à sa manière tente d’apporter une nouvelle pierre à l’édifice et d’inscrire son nom sur la carte de la Haute Horlogerie. Tour d’horizon.

L

a seconde morte, le quartz la bat naturellement, si l’on peut dire, avec son saut net de l’aiguille par seconde. En horlogerie mécanique, au contraire, l’aiguille de la seconde semble glisser. La faire avancer par saut d’une seconde paraît simple au profane. Et pourtant, c’est une véritable – et assez rare – complication. Pour la précision d’affichage qu’elle offre, on voyait la seconde morte dans les pendules régulateurs des ateliers, mais c’était le mouvement du pendule qui l’entraînait. Dans la montre de poignet, c’est une tout autre affaire.