Nouvelles marques


«Renaud Tixier» entre dans la danse

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mars 2024


«Renaud Tixier» entre dans la danse

Une nouvelle marque vient de naître, créée autour de deux horlogers indépendants déjà habitués à travailler de concert et dont les talents respectifs se conjuguent à merveille. Particularité essentielle, la volonté de travailler sur les fondamentaux horlogers, sans esbrouffe aucune, mais pour démontrer ensemble qu’il y a encore tant à faire et à inventer en micro-mécanique horlogère de haute précision.

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ominique Renaud et Julien Tixier. Un attelage absolument unique dans le monde de l’horlogerie, à totale égalité et connivence entre un Maître horloger lesté de plus de 40 ans d’expérience et un jeune horloger-prototypiste d’à peine 30 ans. Mais il ne faut pas y voir un quelconque et traditionnel rapport maître-élève.

Entre les deux hommes, bien au-delà des générations, c’est plutôt de complicité, d’amitié, de complémentarité, de conjugaison de talents qu’il s’agit. Et c’est aussi un peu le monde à l’envers car c’est «l’ancien» qui casse tous les codes et le «jeune» qui est le gardien de la tradition.

Portraits croisés

«Casser les codes», Dominique Renaud l’a plus qu’amplement démontré au cours de sa riche carrière d’horloger, de chercheur, d’explorateur de la mécanique, d’entrepreneur, de rêveur aussi, d’homme libre en quelque sorte. On peut dire qu’il est tombé dans l’horlogerie au berceau. Sa mère est horlogère régleuse dans la Vallée de Joux et son père horloger d’origine française et tous deux se rencontrent dans les ateliers de… Vacheron Constantin. Les dés sont jetés.

Comme tant d’enfants nés dans semblable marmite, toute cette petite mécanique le fascine. Il devient horloger à son tour, est engagé en 1979 chez Audemars Piguet puis, en 1986, crée Renaud & Papi SA avec son ami Giulio Papi. Les motoristes indépendants de haut vol qu’ils deviennent vont contribuer de façon essentielle au renouveau de l’horlogerie compliquée contemporaine.

Dominique Renaud et Julien Tixier, dans l'atelier de Julien, Vallée de Joux.
Dominique Renaud et Julien Tixier, dans l’atelier de Julien, Vallée de Joux.

Ils vont non seulement travailler pour les plus grandes marques (la liste, outre Audemars Piguet, comprend tout le gotha, à commencer par Günter Blümlein venu les chercher pour IWC et Jaeger-LeCoultre, puis pour lancer A. Lange & Söhne, ou encore, parmi tant d’autres, un certain Richard Mille venu toquer à leur porte avec une idée de marque derrière la tête) mais ils vont aussi devenir ainsi la véritable pépinière de la nouvelle horlogerie créative indépendante.

On s’excuse du peu: entre autres Robert Greubel, Stephen Forsey, Andreas Strehler, les frères Grönefeld, Carole Forestier-Kasapi sont passés par leurs établis. Sans oublier Christophe Claret avec lequel Dominique Renaud cofonde en parallèle RPC SA qui deviendra ensuite la Manufacture Christophe Claret.

Mais comme on l’a dit plus haut, Dominique Renaud est un homme libre. En 2000, après le rachat de la majorité des actions de Renaud & Papi par Audemars Piguet, Dominique Renaud vend ses parts, se libère de tous ses autres engagements, reprend son indépendance et s’en va s’installer dans le sud de la France. Durant quasiment dix ans, en freelance, sous les étoiles, il va fouiller, explorer, imaginer mille idées horlogères tout en s’occupant de ses oliviers et de leur huile.

Quand il revient en Suisse en 2011, il a dans ses cartons un projet un peu fou, en forme de marqueur dans l’histoire de la régulation horlogère: la DR01 Twelve First, ovni futuriste doté d’un très révolutionnaire organe régulateur à balancier à couteau. Une montre restée unique jusqu’à ce jour. (Lire Europa Star 5/2017)

Dominique Renaud DR01 Twelve First
Dominique Renaud DR01 Twelve First

C’est à cette époque que le chemin de Dominique Renaud va croiser celui de Julien Tixier. Nous sommes en 2016 et Julien Tixier a à peine 23 ans. Alors prototypiste déjà très précoce chez Laurent Ferrier, il va assister à des conférences que présente Dominique Renaud sur son incroyable régulateur à couteaux (affinés comme une lame).

C’est pour Julien Tixier une révélation décisive. Parmi tant d’autres, pourrait-on dire. Car, contrairement à Dominique Renaud, il grandit dans la région de Bordeaux dans une famille totalement étrangère à l’horlogerie. Mais dès l’âge de 7 ans il se découvre une passion inextinguible pour ce monde minuscule qu’il aperçoit pour la première fois lors d’un repas parental quand un invité fait admirer sa montre à fond transparent. Il décide illico que «quand il sera grand», il sera horloger.

Julien Tixier
Julien Tixier

Sans revenir sur tout son fulgurant parcours (détaillé dans Europa Star 1/2023), le voici en 2019 devenu horloger prototypiste désormais totalement indépendant – dans tous les sens du terme – et installé dans un petit atelier au cœur de la Vallée de Joux.

Malgré son jeune âge, Julien Tixier est un horloger complet – plus que complet, même, «à l’ancienne». C’est-à-dire qu’il fait tout, sait absolument tout faire en horlogerie, de la fonte du métal à la plus minuscule vis, du comptage de spiral aux plans techniques, de la trempe au réglage fin, de l’anglage à l’usinage, etc…

Le tout au milieu d’un invraisemblable capharnaüm d’instruments horlogers et d’antiques machines, où un binoculaire côtoie une lampe à souder, un ordinateur est posé à côté d’un four, un tour ou une pointeuse tout contre la réserve de racine de gentiane pour le polissage…. En soi, une petite one-man manufacture complète.

Vue partielle de l'atelier de Julien Tixier, dans la Vallée de Joux
Vue partielle de l’atelier de Julien Tixier, dans la Vallée de Joux
Photo Guillaume Perret pour Europa Star

Tempus fugit, première réalisation en commun

Suite à leur rencontre, les deux horlogers indépendants vont se mettre à concocter un premier projet commun. Et pas n’importe lequel, un projet qui, une fois réalisé, marquera aussi un jalon. Ils se sont découverts totalement complémentaires… et de semblable modestie et humilité naturelle.

Dominique Renaud imagine tout dans sa tête, s’aide de quelques croquis et construit des maquettes en plexi qui démontrent la faisabilité de ses rêves. Julien Tixier dessine les plans de construction et se met à l’ouvrage, taille, usine, monte…

Leur première réalisation est l’étonnante Tempus Fugit, montre unique dans tous les sens du terme. Elle est intégralement fabriquée dans l’atelier de Julien Tixier et par Julien Tixier – à l’exception d’un micro-rouage très spécial qui lui aurait volé quelques semaines à lui tout seul. La Tempus Fugit est non seulement un très rare Quantième Séculaire, programmé pour sauter allègrement la fatidique barre de l’an 2100 sur laquelle bloquent les QP traditionnels, et filer avec exactitude bien au-delà, 10’000 ans au bas mot.

Mais, comme son nom l’évoque, elle affiche aussi l’espérance de vie probable de son porteur dont une fraction de l’ADN est enfermée au cœur de la mécanique (sur tous les mystères de cette pièce hors norme, lire Europa Star 6/2022). Dans la foulée, le duo réalise aussi un quantième séculaire simplifié pour la marque Furlan Marri (le jeune Andrea Furlan ayant notamment travaillé auprès de Dominique Renaud du temps de la DR01 Twelve First).

La Tempus Fugit, Europa Star 6/2022
La Tempus Fugit, Europa Star 6/2022

Naissance de la marque Renaud Tixier

Début 2023 intervient une rencontre décisive entre Dominique Renaud et Michel Nieto. CEO de Baume & Mercier de 2002 à 2009, Nieto est ensuite passé par divers postes de haute responsabilité chez Bulgari, de Grisogono, HYT et Cadramont. Il a une forte expérience tant opérationnelle et en développement de produits qu’une fine connaissance des marchés.

Quand il raconte sa rencontre avec Dominique Renaud, on ne peut plus l’arrêter. «L’horlogerie serait différente si Renaud Papi n’avait pas existé. Sur la timeline de l’horlogerie, c’est un marqueur. Renaud a fait des choses extraordinaires. Il adore s’entourer de jeunes. Il regorge d’idées dont beaucoup n’ont pas intéressé les marques car elles restent obnubilées par leur course à la complication. Or Dominique Renaud travaille sur le fondamental, la régulation, l’énergie, la précision… J’étais obnubilé. Bref, je me suis dit: comment est-ce que je pourrais l’aider?».

La discussion s’engage. Dominique Renaud lui présente bien entendu Julien Tixier, mais aussi Alexandre Bugnon, constructeur-motoriste et Sébastien Rousseau, horloger prototypiste. L’idée de la création d’une marque réunissant Dominique Renaud et Julien Tixier sous un même toit naît rapidement. «Mais pour lancer une vraie marque, une marque qui œuvre dans le très haut de gamme, une marque qui fasse ce qu’elle annonce, qui livre à temps, il faut de l’argent, il faut des investisseurs.»

Entre alors en scène Jean-Luc Errant, nouveau venu en horlogerie mais entrepreneur féru de hi-tech et spécialiste des fibres connectées. Il accepte de les accompagner et réunit autour de lui un cercle d’investisseurs prêts à soutenir le développement de la nouvelle entreprise horlogère en constitution, la Sàrl Manufacture Dominique Renaud, dont les actionnaires fondateurs sont les deux horlogers, Michel Nieto qui en prend la direction, ainsi que la société de Jean-Luc Errant. L’entreprise est fondée mi-2023. Elle abritera la marque naissante sous le nom de «Renaud Tixier».

Renaud Tixier est la partie émergeante d’une entreprise horlogère complète en phase de déploiement, comprenant un pôle de développement et un centre de production. Installée depuis huit mois dans de vastes locaux situés à Nyon, non loin de Genève (et juste en face du siège de la manufacture Hublot), la Manufacture Dominique Renaud est d’ores et déjà en partie opérationnelle.

«Nous avançons pas à pas, étape par étape», nous détaille Michel Nieto. Maquettes, construction, prototypage y sont déjà pleinement intégrés. Laboratoire, assemblage, montage sont en phase de déploiement. L’objectif est aussi d’assumer rapidement toutes les finitions – superlatives – à l’interne. Des engagements d’horlogers et de spécialistes sont planifiés.

Les choses vont étonnamment vite, les plans sont prêts, des commandes de composants ont été lancées, une dynamique est en place… car les ambitions annoncées ne sont pas minces: une centaine de montres par année et les premières livraisons déjà prévues d’ici «le début du deuxième semestre de l’année en cours. Toutes des montres préemptées, aucun stock», avertit Michel Nieto, qui affirme qu’«un distributeur a d’ores et déjà commandé, avec un à-valoir de 50%, 20 pièces de la première montre annoncée, la Monday». Tout récemment, il a emmené ses horlogers passer quelques jours à Dubaï puis les emmènera au Japon, en Chine, à Singapour à la rencontre de collectionneurs.

Travailler sur les fondamentaux en commençant par l’énergie

Le nom même de la première montre de Renaud Tixier, la Monday, dit bien implicitement qu’elle sera suive de la Tuesday, de la Wednesday, de la Thursday, etc… soit un véritable programme qui s’annonce.

Ce «programme» ne va pas porter sur les «complications» traditionnelles, terrain où s’affrontent – parfois un peu stérilement – tant de maisons concurrentes qui rivalisent dans les effets d’annonce. L’ambition est plus intrinsèquement horlogère, qui porte sur les fondamentaux de l’art: l’échappement, la régulation, l’automatisme, l’isochronisme, l’énergie…

L’ambition est plus intrinsèquement horlogère, qui porte sur les fondamentaux de l’art: l’échappement, la régulation, l’automatisme, l’isochronisme, l’énergie.

Pour la Monday, le choix a porté sur l’énergie. Dominique Renaud s’en est allé fouiller dans ses multiples classeurs à la chasse aux idées en vue de solutions pour améliorer le pouvoir remontant du rotor. En l’occurrence celui d’un micro-rotor. Le micro-rotor possède notamment la grande qualité de s’insérer dans le mouvement et d’en dégager toute la vue. Mais le défaut du micro-rotor est qu’il s’arrête souvent dans sa course, plus facilement qu’un rotor traditionnel.

Et si l’on parvenait à améliorer son pouvoir remontant – ou tout du moins à pallier sa faiblesse intrinsèque en termes de rendement? Pour fonctionner correctement, le micro-rotor a besoin d’une grande amplitude de mouvements. Aussi «micro» soit-il, il ne réagit pas aux «micro-mouvements», tels que frapper sur un clavier d’ordinateur ou bouger légèrement sa main. Comment parvenir à restituer l’énergie de tous ces petits chocs permanents?

L’idée de base de Dominique Renaud, son principe de base, naît d’un constat: si le balourd du micro-rotor est fonctionnel en entraînant par son poids la course du rotor, le centre de celui-ci n’est pas ou peu utilisé fonctionnellement. Or, il y a là quelque chose à littéralement creuser…

Le danseur

Joliment surnommée «le danseur», cette invention est un mécanisme auxiliaire sous forme de ressort intelligent et souple qui est installé au centre du micro-rotor. Muni à la fois d’une «jambe» et d’un «pied», ce danseur se fait à la fois propulseur et amortisseur. Il est capable d’encaisser les chocs les plus violents et d’en restituer l’énergie. La comparaison imagée utilisée par ses concepteurs est celle d’une raquette de tennis dont le cordage emmagasine l’énergie de la balle qu’il reçoit et la renvoie comme une catapulte.

Le principe semble simple et évident, mais techniquement la réalisation de ce danseur est complexe. Il est constitué de plusieurs parties: la «catapulte», sous forme d’une grande spire qui relie l’axe central et le volant d’inertie, et «l’amortisseur», un autre bras de ressort qui part de l’axe dans le sens opposé, «une sorte de pied muni d’un talon qui viendra taper dans une butée en cas de choc violent».

Au centre du micro-rotor, sous le pont en forme de double ellipse qui maintient l'axe central, est logé «le danseur» qui fonctionne «comme une pince crantée dont la mâchoire supérieure est en forme de cintre qui fonctionne comme une sécurité active». Il fixe le volant d'inertie sur l'axe et, en cas de choc, le pied tape sur la butée et pousse le cintre qui débraye et se désolidarise de l'axe, puis se remet en place une fois le choc passé et l'énergie emmagasinée restituée.
Au centre du micro-rotor, sous le pont en forme de double ellipse qui maintient l’axe central, est logé «le danseur» qui fonctionne «comme une pince crantée dont la mâchoire supérieure est en forme de cintre qui fonctionne comme une sécurité active». Il fixe le volant d’inertie sur l’axe et, en cas de choc, le pied tape sur la butée et pousse le cintre qui débraye et se désolidarise de l’axe, puis se remet en place une fois le choc passé et l’énergie emmagasinée restituée.

Comme il en a l’habitude, avant tout calcul, Dominique Renaud teste son invention sur une maquette à grande échelle. Grâce à celle-ci, il constate que, sans aucun doute, ce mécanisme hautement original améliore le rendement du micro-rotor. Julien Tixier va pouvoir entrer en scène en vue de fabriquer le premier prototype qui validera pleinement la fonctionnalité de cet inhabituel danseur.

«La véritable complication va être de réaliser les calculs, car toutes les méthodes de calcul habituelles pour le micro-rotor sont ici inapplicables», nous explique-t-on. Et de combien ce mécanisme améliorera-t-il son rendement? Pour l’instant, «il est trop tôt pour le dire car aucun outil de contrôle existant n’est capable de le mesurer finement».

Sur ce terrain que la théorie n’a pas balisé, Julien Tixier, entouré du constructeur-motoriste Alexandre Bugnon et de l’horloger prototypiste Sébastien Rousseau, vont se mettre à l’œuvre.

Le modèle inaugural Monday

Un nouveau calibre complet a été dessiné autour du micro-rotor à danseur, de façon à l’éclairer et à le mettre en scène. Comme en écho à son élasticité, un jeu de ponts fins, légers et arqués «comme des catapultes», sont tendus au-dessus du micro-rotor, du train de rouages et du balancier. Tout le mouvement s’ordonne ainsi à partir du micro-rotor, dans une architecture aux codes classiques mais aux finitions contemporaines haut de gamme: anglage main, poli bloqué sur le titane, balancier à vis en palladium, d’une fréquence de 2,5 Hz (18’800 Alt/h) et d’une réserve de marche de plus de 60 heures.

Le mouvement Réf RVI2023 qui équipe la Renaud Tixier Monday. 315 composants. Petite subtilité décorative: le rochet est émaillé grand feu couleur violet (couleur qui, pour le peintre Vassily Kandinsky, représentait le lundi).
Le mouvement Réf RVI2023 qui équipe la Renaud Tixier Monday. 315 composants. Petite subtilité décorative: le rochet est émaillé grand feu couleur violet (couleur qui, pour le peintre Vassily Kandinsky, représentait le lundi).
©Laurent Xavier Moulin

Pour le cadran, «nous n’avons pas voulu d’effet wouah, nous dit-on simplement. Tout ce discours technique est implanté dans un ensemble de facture classique, élégante, simple et pure.» La simplicité de la lecture a été privilégiée et une ouverture à 9h dévoile l’innovation technique. Visuellement, une petite seconde lui fait écho à 4h.

L'ouverture à 9h sur le micro-rotor et son danseur.
L’ouverture à 9h sur le micro-rotor et son danseur.
©Laurent Xavier Moulin

Son prix a été fixé à 79’000 CHF. «Nous visons essentiellement une clientèle de collectionneurs et de connaisseurs à même de comprendre tout l’intérêt qu’il y a dans cette démarche d’exploration fondamentale des principes horlogers. Les pièces de la collection qui s’échafaude seront toutes exemplaires à leur manière de cette recherche purement horlogère», explique Michel Nieto qui, visiblement, est un homme pressé d’avancer et qui a largement ouvert son riche carnet d’adresse international.

La Renaud Tixier Monday. Boîtier en or rose 5N+ ou en or gris, d'un diamètre de 38,8 mm et d'une épaisseur de 6,86 mm. Sous la glace saphir, le cadran est soleillé/grené et gris ardoise ou argenté Montée sur bracelet cuir de veau/alligator noir, marron ou bleu marine, cousu main, boucle ardillon en or jaune 18 ct. ou or gris 18 ct.
La Renaud Tixier Monday. Boîtier en or rose 5N+ ou en or gris, d’un diamètre de 38,8 mm et d’une épaisseur de 6,86 mm. Sous la glace saphir, le cadran est soleillé/grené et gris ardoise ou argenté Montée sur bracelet cuir de veau/alligator noir, marron ou bleu marine, cousu main, boucle ardillon en or jaune 18 ct. ou or gris 18 ct.
©Laurent Xavier Moulin

Souhaitons longue vie et succès à Renaud Tixier, dont la démarche témoigne de la vivacité de la recherche mécanique. Non, contrairement à ce qu’on entend parfois, tout n’a pas été fait. Renaud Tixier entend bien le démontrer.