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Lecture: «Timepieces, a lifelong love and passion»

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janvier 2023


Lecture: «Timepieces, a lifelong love and passion»

Après une carrière dans la gastronomie, la finance et l’ingénierie, Laurent Martinez a décidé il y a six ans de faire de sa passion horlogère son métier. Et c’est bien de cela qu’il s’agit dans son ouvrage «Timepieces, a lifelong love and passion», auto-édité en anglais, dans lequel il décrit son parcours et donne des clés de compréhension sur la notion de collection horlogère. Rencontre.

A

la tête de sa propre plateforme de vente d’horlogerie de seconde main, Laurent Martinez est un passionné français de montres installé aux Etats-Unis depuis plus de vingt ans.

Après une carrière dans la gastronomie, la finance et l’ingénierie, il a décidé il y a cinq ans de faire de sa passion horlogère son métier. Et c’est bien de cela qu’il s’agit dans son ouvrage «Timepieces, a lifelong love and passion», auto-édité en anglais, dans lequel il décrit son parcours et donne des clés de compréhension sur la notion de collection horlogère.

Nous l’avons interviewé pour en savoir plus.

Lecture: «Timepieces, a lifelong love and passion»

Europa Star: Quelle est la genèse de ce livre?

Laurent Martinez: Ce projet associe deux passions: l’horlogerie, dont j’ai fait mon métier, et mon rêve de longue date d’écrire un livre! Le déclencheur a été la pandémie, qui a libéré beaucoup de temps et provoqué beaucoup de réflexion pour tout le monde: c’était l’occasion d’écrire enfin ce livre. Celui-ci se compose de deux parties: ce qui a suscité mon intérêt pour l’horlogerie d’une part, dont mon cheminement de plus de 30 ans pour devenir marchand spécialisé, et une partie plus technique, dans laquelle je décompose la montre et donne des conseils pour démarrer une collection.

Est-ce un livre très «technique», justement?

Non, il existe déjà beaucoup de livres très précis sur le sujet, que j’ai lus et digérés – mon idée était plutôt de réaliser une vulgarisation technique, une forme d’initiation à l’horlogerie. Il était temps pour moi de rendre quelque chose à cette industrie qui m’a tant apporté. Je ne cherche d’ailleurs pas à gagner d’argent sur cette initiative: tous les bénéfices sont reversés à une association caritative américaine, la Veterans Watchmaker Initiative, dont les origines remontant à 1945 et qui visait alors à donner une formation horlogère aux vétérans de la Deuxième guerre mondiale et permettre ainsi leur reconversion.

Laurent Martinez
Laurent Martinez

Que fait cette association aujourd’hui?

Toujours la même chose, mais pour les vétérans d’Afghanistan ou d’Irak. L’organisation a été relancée il y a quelques années. C’est une initiative formidable, tous les vétérans que j’ai rencontrés ont trouvé un emploi. Une formation de base en horlogerie coûte 13’000 dollars. Avec cela, vous redonnez de l’espoir à une personne, une famille, une communauté.

A combien d’exemplaires tirez-vous le livre?

Il y a eu deux séries de 500 copies en 2022, avec des adaptations entre les deux. Pour les images par exemple, j’ai pu avoir accès aux images de la bibliothèque de Sotheby’s pour la deuxième version, alors que j’ai utilisé exclusivement mes propres photographies dans la première édition. Je suis auto-édité et le livre est vendu 40 dollars sur mon site, ainsi que sur Amazon et chez Sotheby’s.

Lecture: «Timepieces, a lifelong love and passion»

Quel a été votre parcours en horlogerie?

A vrai dire, j’ai mené ma carrière dans d’autres domaines pendant longtemps: après des études hôtelières en France, j’ai travaillé dans la gastronomie aux Etats-Unis dans les années 1980 puis comme entrepreneur en France et au Portugal. J’ai ensuite essayé de rejoindre l’industrie horlogère mais à l’époque il n’était pas évident d’obtenir un visa de travail pour la Suisse. Je me suis donc reconverti dans la finance, ce qui m’a permis en parallèle de devenir collectionneur de montres. En 1998, je me suis établi aux Etats-Unis où j’ai lancé une société d’ingenierie. Mais l’horlogerie était toujours dans un coin de ma tête. Quand j’ai eu 50 ans en 2017, je me suis dit qu’il ne fallait pas avoir de regrets et j’ai donc décidé d’essayer de vivre de ma passion en lançant ma propre activité sur le marché secondaire horloger.

Par où avez-vous commencé?

Par une quinzaine de montres que j’ai achetées et revendues, d’ailleurs pas dans le créneau le plus haut de gamme. Petit à petit j’ai développé mon réseau, je me suis formé comme expert en évaluation, j’ai écrit dans des magazines, conseillé des maisons de vente… Le cœur de mon activité se situe dans des modèles entre 6’000 et 15’000 dollars de grands noms de l’horlogerie. J’essaie de me distinguer, notamment avec un soin particulier mis sur l’esthétique des modèles choisis.

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Quel est le profil de votre clientèle?

Je suis basé à Greenwich, à 45 minutes de New York, dans un vivier exceptionnel et très select de montres et de collectionneurs. Ce business ne marche que sur la confiance et la réputation. J’agis comme tête chercheuse pour beaucoup de clients et je travaille avec un petit nombre de fournisseurs et un seul horloger de confiance: la plupart de mes modèles proviennent de clients privés. J’ai une approche très prudente et méthodologique. Les livres sont d’ailleurs fondamentaux pour une démarche crédible, d’autant plus avec la qualité toujours plus grande des contrefaçons qui circulent sur le marché. Ecrire ce livre va aussi conforter ma réputation, c’est un gage supplémentaire de confiance.

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Sur Amazon: version papier et e-book.

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