L
a crise frappe durement tout le secteur horloger. Mais peut-être plus durement, encore, les marques qui étaient déjà avant l’irruption de la pandémie dans ce que l’on appelle pudiquement une «transition». Soit la capacité encore non réalisée à s’imposer comme une maison d’envergure dans la mondialisation numérique. Cela requiert plus que jamais une certaine autonomie décisionnelle et des stratégies bien pensées sur le long terme. Les places sont peu nombreuses et les marques qui vivent trimestre par trimestre, sous les coups de pression des actionnaires, n’ont que peu de chance de réussir.