Vacheron Constantin et Le Louvre ont tous deux vus le jour au 18ème siècle: en 1755 pour le premier en tant qu’horloger, en 1793 pour le second en tant que musée. Tous deux sont naturellement orientés sur la préservation de certains savoir- faire, patrimoines et expertises qu’ils ont décidé de partager, dans le cadre d’un accord de partenariat et de mécénat.

Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre, et Louis Ferla, CEO de Vacheron Constantin

De nombreux «projets de collaboration et de co-création dans les domaines de l’artisanat, de la Haute Horlogerie, des arts et de la culture» sont prévus. Vacheron Constantin annonce notamment «des réalisations horlogères inspirées des chefs-d’œuvre du Louvre». Avec plus de 10 millions de visiteurs par an, l’institution parisienne est le musée le plus visité au monde. Autant dire que cette collaboration peut avoir un certain impact…

En réalité, les deux institutions ont déjà collaboré: en 2016, la pendule «La Création du Monde», exposée au Louvre, a été restaurée grâce au mécénat de Vacheron Constantin. Ce chef-d’œuvre de l’horlogerie de précision du 18ème siècle a été présenté au roi Louis XV en 1754, et constitue un dépôt du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon au Louvre.

En 2016, la pendule «La Création du Monde», exposée au Louvre, a été restaurée grâce au mécénat de Vacheron Constantin.

Des affinités naturelles existent entre Le Louvre et Vacheron Constantin autour de leurs expertises respectives développées dans l’archivage, la conservation et la restauration du patrimoine. Fortes de ces compétences partagées qui pourront donner lieu à des échanges sur les pratiques et techniques artisanales, les deux institutions vont également collaborer sur des projets créatifs ayant pour objectif de «promouvoir l’art, la création et la beauté dans une approche multiculturelle» .

A une époque où, par effet de contraste à la frénésie numérique, l’attachement aux splendeurs du passé n’a jamais été aussi élevé et l’artisanat jamais aussi valorisé, cette collaboration tombe sous le coin du bon sens. Espérons en voir bientôt les premiers fruits.