e nouveau modèle de Louis Erard est une édition limitée à 99 exemplaires, l’Excellence Guilloché Main. Son motif en damier 3D piège le regard comme un trompe-l’œil. Un motif inusité sur ce type de finition, qui brise quelque peu les codes du cadran guilloché main. Comme l’interprétation contemporaine du parquet en marbre d’un palais haute Renaissance vénitien, croisé avec une gravure de M.C. Escher.

Les cadrans sont réalisés pièce à pièce, en guillochage main, l’un des métiers d’art les plus traditionnels qui soient. L’un des rares métiers d’art qui aient accompagné toute l’histoire de l’horlogerie et perdurent aujourd’hui. Un métier d’orfèvre en réalité, où chaque geste compte, où chaque geste est le résultat d’un nombre incalculable d’heures de travail, d’exercices, et dont le cadran fini n’est qu’une étape. Comme un pianiste déroulant ses concertos dans une vie de répétitions et de gammes.

Louis Erard poursuit ainsi son cheminement à travers les métiers d’art. Le guillochage main est une nouvelle étape, après l’émail grand feu et avant d’autres métiers d’art à venir. Toujours sur le même mode : rendre accessible l’exclusivité du savoir-faire traditionnel. Et même au-delà, puisqu’en rendant ces métiers d’art accessibles, Louis Erard participe à la perpétuation de ces artisanats, dont la survie repose sur le grand luxe et reste fragile.

Il faut plusieurs heures de travail pour achever un seul des cadrans de l’Excellence Guilloché Main. Ils sont réalisés chez le cadranier Fehr, à La Chaux-de-Fonds, qui entretient comme un trésor son propre atelier de guillochage, et où chacun de ces cadrans est manufacturé, un à un, patiemment, par une artisane, toujours la même.

Le motif est réalisé sur un tour à guillocher manuel. Machine centenaire faite de cames, de doigts palpeurs, de manivelles et de burins. Toute une mécanique qui se moque bien du numérique et des automatismes. Ici, tout est opéré à l’œil et à la main. L’artisane ne peut compter que sur sa dextérité pour créer un motif régulier, vif et harmonieux. Les exigences sont extrêmes : un seul écart dans la pression exercée sur le burin, une seule ligne brisée, et tout est à refaire.

Ce motif géométrique est une diablerie. Il trompe la vision en dessinant en volume ce qui est parfaitement plane. Un effet renforcé par le vernis noir, dont le cadran est recouvert avant le guillochage, et le rhodiage final qui redonne une patine argent au laiton mis à nu par le burin.

Nous sommes loin, très loin, des pratiques courantes sur le segment de prix où se trouve Louis Erard, où l’on se contente le plus souvent de frapper un motif qui imite le guillochage traditionnel. Mais pour parvenir au résultat de l’Excellence Guilloché Main, il n’y a qu’une seule voie : le respect de la tradition et du métier d’art.

DONNÉES TECHNIQUES

• Mouvement: Automatique, calibre Sellita SW261-1, 2 aiguilles, 111⁄2’’’, Ø25.60 mm, hauteur : 5.60 mm, 31 rubis, 28,800 A/H (4Hz), mouvement version élaborée, masse spécialement ajourée avec symbole Louis Erard, env. 38 heures de réserve de marche

• Fonctions: Aiguilles des heures et minutes au centre

• Boîte: Acier inoxydable poli, Ø42 mm, entre-corne : 22 mm, corne à corne : 49.60 mm, épaisseur : 12.25 mm, 3 pièces, verre saphir bombé avec traitement antireflet sur les deux faces et logo Louis Erard décalqué en noir sous la glace, mouvement visible à travers le fond transparent, étanche jusqu’à une pression de 5 bars (50 m / 165 ft), couronne signature sapin, fond gravé «Limited Edition 1 of 99»

• Cadran: Vernis noir mat, motif en damier réalisé en guillochage main de manière traditionnelle par la société Fehr&Cie SA (La Chaux-de-Fonds, Suisse), rhodié, tour d’heure et mention “Swiss Guilloché Main” décalqués en poudré argenté

• Aiguilles: Aiguilles signature sapin en acier bleui

• Bracelet: Cuir de veau nubuck noir avec coutures ton sur ton, boucle ardillon en acier inoxydable poli, barrettes à ergot pour un changement rapide du bracelet

• Prix public recommandé: CHF 3’900