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Découvrez les lauréats du Prix Gaïa 2025

septembre 2025


Découvrez les lauréats du Prix Gaïa 2025

Roger W. Smith, Helmut Crott et Jean-Jacques Paolini sont les trois personnalités récompensées en 2025. La cérémonie de remise du Prix Gaïa se tiendra en présence de Claudia Kübler, artiste visuelle, le jeudi 18 septembre 2025 à 18h au Musée international d’horlogerie (rue des Musées 29, La Chaux-de-Fonds).

C’

est en 1993 que le Musée international d’horlogerie a créé le Prix Gaïa pour distinguer des personnalités qui ont contribué ou contribuent à la notoriété de l’horlogerie - de son histoire, de sa technique et de son industrie. Seul de son genre, ce Prix a la particularité de distinguer les meilleurs parmi les meilleurs. Institution de renommée mondiale, le Musée international d’horlogerie, musée phare de La Chaux-de-Fonds, ville dont l’histoire économique et sociale est étroitement liée à l’horlogerie, a voulu par ce Prix marquer sa reconnaissance aux héritiers spirituels de la culture horlogère qui imprègne les collections du musée, comme la ville.

Distinction plutôt que Prix, nul ne peut se présenter spontanément; les dossiers de candidature remis par des tiers permettent aux membres du jury, des personnalités suisses et étrangères issues de milieux divers - culturel, journalistique, scientifique ou économique - d’apprécier en toute neutralité l’apport de chacun et de désigner un lauréat, voire plusieurs lorsque certaines candidatures se complètent mutuellement. La liberté du jury est garantie par son Président, le conservateur du Musée international d’horlogerie.

Découvrez les lauréats du Prix Gaïa 2025

Pour son édition 2025, le jury du Prix Gaïa a désigné:

Roger W. Smith lauréat dans la catégorie Artisanat-Création pour son engagement sans concession en matière de bienfacture horlogère et son rôle d’ambassadeur de la tradition horlogère britannique indépendante.

Helmut Crott lauréat dans la catégorie Histoire-Recherche pour ses recherches rigoureuses mêlant sources archivistiques et témoignages oraux et ses connaissances encyclopédiques de l’histoire horlogère mises au profit du marché des montres de collection.

Jean-Jacques Paolini lauréat dans la catégorie Esprit d’entreprise pour son parcours exemplaire de la PME familiale au grand groupe horloger et visionnaire quant à l’adaptation à l’horlogerie du lean manufacturing permettant de maintenir la compétitivité et l’excellence industrielle suisses.

Le jury 2025

  • Régis Huguenin, conservateur du Musée international d’horlogerie, président du jury
  • Sébastien Chaulmontet, collectionneur, responsable innovation et marketing Sellita SA
  • Patrick Dubois, président du Conseil d’administration du Laboratoire Dubois SA
  • Patrick Duvanel, directeur Pôle Technologies et Industrie, Centre de formation professionnelle neuchâtelois
  • Estelle Fallet, conservatrice, Musée d’art et d’histoire de Genève
  • Joël Grandjean, journaliste, éditeur et rédacteur en chef JSH Magazine
  • Serge Maillard, journaliste, éditeur Europa Star
  • Nathalie Marielloni, conservatrice adjointe, Musée international d’horlogerie
  • Luc Monnet, horloger indépendant
  • Morghan Mootoosamy, conservateur, Musée d’horlogerie du Locle, Château des Monts
  • Fanny Queloz, Co-fondatrice et Responsable Métiers d’Art, Arts & Design Manufacture SA
  • Kari Voutilainen, CEO Voutilainen Horlogerie d’Art
  • Silas Walton, fondateur et CEO A Collected ManRoger W. Smith

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Roger W. Smith: Artisanat, Création

Le jury du Prix Gaïa distingue Roger W. Smith pour son engagement sans concession en matière de bienfacture horlogère et son rôle d’ambassadeur de la tradition horlogère britannique indépendante.

Né à Bolton, près de Manchester, en 1970, Roger W. Smith découvre très tôt sa passion pour l’horlogerie et, suivant les conseils de son père, quitte l’école à 16 ans pour étudier à la Manchester School of Horology. À sa sortie en 1989, il reçoit la médaille de bronze du British Horological Institute pour ses résultats académiques exceptionnels.

Après une courte période comme technicien horloger, il se fixe pour objectif de réaliser une montre entièrement à la main, inspiré par la visite du légendaire horloger George Daniels. Sa première tentative, la Pocket Watch No. 1, s’achève en 1990. Bien que rejetée par Daniels comme « too handmade », c’est un exploit extraordinaire pour un jeune de 22 ans. Déterminé à progresser, Roger Smith consacre cinq ans et demi à créer la Pocket Watch No. 2, un chef-d’œuvre qui obtient l’approbation de Daniels.

Roger W. Smith
Roger W. Smith

En 1998, Daniels invite Smith à collaborer avec lui à la production de la série Millennium de montres-bracelets, destinée à célébrer l’adoption par Omega de l’échappement coaxial.

À l’issue de ce projet, en 2001, Roger Smith fonde Roger W. Smith Ltd. Travaillant dans une chambre aménagée de sa maison sur l’île de Man, il conçoit la Series 1, une montre rectangulaire avec calendrier rétrograde, dont il fabrique neuf exemplaires en trois ans.

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Le modèle Series 2 paraît en 2005. Selon lui, c’est le modèle le plus important de l’histoire de son atelier. La Series 2 est la première montre entièrement réalisée en interne, mais aussi la première montre de série créée par un horloger britannique à l’époque moderne. Sa production assure l’avenir de l’atelier.En 2009, Roger W. Smith entreprend ce qui sera sa dernière collaboration avec George Daniels : une commande de 48 montres commémorant le 35e anniversaire de l’invention de l’échappement coaxial par Daniels, invention qui lui vaut la distinction de Commander of the British Empire (CBE).

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En 2011, deux événements marquants surviennent dans la vie de Roger W. Smith : George Daniels décède et lègue l’intégralité de son atelier à son protégé ; la même année, Roger W. Smith reçoit la Barrett Silver Medal, décernée par le BHI en reconnaissance d’un développement ou d’une réalisation exceptionnelle dans le domaine de l’horlogerie, pour sa « dévotion et la poursuite réussie des plus belles traditions de l’horlogerie anglaise ».

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En 2013, Roger W. Smith est nommé ambassadeur de la campagne GREAT du gouvernement britannique, pour laquelle il crée la montre The GREAT Britain. En 2014, il conçoit les Series 1, 3 et 4, dévoilées lors du salon horloger SalonQP en 2015.

En 2018, Roger Smith déménage son atelier. Jusque-là, il travaille encore dans une ancienne maison transformée progressivement, pièce par pièce, en atelier d’horlogerie. Désormais, l’entreprise s’installe dans un bâtiment spécialement construit, permettant à la petite équipe de se développer.

La même année, Roger W. Smith reçoit l’Order of the Bri- tish Empire (OBE). En 2019, la Birmingham City University lui décerne un doctorat honoris causa. En 2020, il co-fonde et prend la présidence de The Alliance of British Watch and Clock Makers. En 2023, Roger W. Smith est nommé administrateur du George Daniels’ Educational Trust.

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En 2025, la dernière montre Daniels Anniversary est produite. C’est un moment particulièrement significatif pour Roger, car la Daniels Anniversary est la dernière montre conçue et initiée du vivant de George Daniels. Ayant reçu de lui la responsabilité de ce projet, puis l’héritage de son outillage d’atelier, cet achèvement marque la fin d’une époque.

En 2026, Roger Smith célèbrera le 25e anniversaire de Roger W. Smith Ltd.

Helmut Crott: Histoire, Recherche

Le jury du Prix Gaïa rend honneur à Helmut Crott pour ses recherches rigoureuses mêlant sources archivistiques et témoignages oraux et ses connaissances encyclopédiques de l’histoire horlogère mises au profit du marché des montres de collection.

Le parcours d’Helmut Crott ne débute pas dans l’horlogerie, mais dans le domaine médical. Diplômé en médecine à l’Université de Rhénanie-Westphalie à Aix-la- Chapelle (Aachen) en 1971, il se spécialise en orthopédie en 1979. Parallèlement, dès le début des années 1970, le Dr Helmut Crott se passionne pour le marché des antiquités, un secteur dynamique mais peu compatible avec les contraintes professionnelles de la médecine. Travaillant à l’hôpital le jour, il profite de ses temps libres pour parcourir les villages alentour à la recherche d’objets anciens. En 1972, il ouvre une boutique à Aix-la-Chapelle, dans laquelle il commence à s’intéresser sérieusement aux montres.

Helmut Crott
Helmut Crott

En 1975, il fonde sa propre maison de ventes aux enchères, Aachener Auktionhaus, toujours à Aix-la-Chapelle. Confronté à une forte concurrence dans le domaine des antiquités, il choisit de s’orienter vers un segment encore peu exploré : la vente aux enchères horlogère. Deux ans plus tard, il organise une première vente publique consacrée à l’argenterie, aux bijoux et aux montres.

Contrairement aux tendances du marché de l’époque, sa société commence dès ses débuts à proposer des montres-bracelets, un choix alors marginal face à la domination des montres de poche. Au fil des ventes, sa maison se spécialise progressivement dans l’horlogerie. Helmut Crott affine sa connaissance du marché, analyse les préférences des collectionneurs et développe une expertise reconnue dans l’évaluation de pièces anciennes.

En 1986, Aachener Auktionhaus devient Dr Crott Auktionen. L’année suivante, Helmut Crott en transfère le siège à Francfort. Jusqu’en 1993, il organise 50 ventes aux enchères spécialisées, devenant une référence dans le domaine. À travers les catalogues qu’il rédige et ses nombreuses interventions orales, il contribue activement à l’éducation de collectionneurs et à la transmission d’un savoir pointu sur l’horlogerie de collection.

En 1993, Helmut Crott vend sa société à Stephan Muser, à Mannheim, pour se concentrer sur des recherches historiques, principalement sur l’histoire de Patek Philippe. Il développe des bases de données lui permettant de conseiller et de rédiger des notices historiques sur les montres vendues aux enchères par différentes maisons. Son objectif est alors de faire preuve de transparence afin de contribuer à la lutte contre les falsifications qui touchent le secteur des enchères horlogères.

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En 2010, Helmut Crott fonde sa société de consulting horlogère, Dr. Crott Consulting, au Luxembourg. La même année, il reprend au pied levé la direction de la marque horlogère Urban Jürgensen, à la suite du décès de son propriétaire Peter Baumberger, dont il était proche. Il dirige la maison jusqu’en 2014. Durant cette période, la marque conçoit plusieurs calibres, dont l’un reçoit en novembre 2014 le Grand Prix d’Horlogerie de Genève dans la catégorie Montre-bracelet pour homme. En 2019, Helmut Crott publie une œuvre magistrale, Le Cadran, en français. Une deuxième édition et une traduction en anglais sont publiées en 2023.

En février 2023, il devient membre du Conseil de Fondation de la Fondation Horopedia, organisation basée à Genève. Cette structure pilote la plateforme Horopedia.org, encyclopédie vidéo multilingue consacrée à l’horlogerie. Helmut Crott y apporte son expertise en tant que spécialiste du cadran et de l’histoire horlogère. Toujours actif, Helmut Crott continue de collaborer avec les maisons de vente aux enchères internationales, d’accompagner des collectionneurs privés et de conseil- ler des marques historiques. En 2024, il siège au jury du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), aux côtés d’autres figures majeures du secteur.

Jean-Jacques Paolini: Esprit d’entreprise

Le jury du Prix Gaïa distingue Jean-Jacques Paolini pour son parcours exemplaire de la PME familiale au grand groupe horloger et visionnaire quant à l’adaptation à l’horlogerie du "lean manufactu- ring" permettant de maintenir la compétitivité et l’excellence industrielle suisses.

Né en 1947 à La Chaux-de-Fonds, Jean-Jacques Paolini grandit dans un environnement entrepreneurial. Son père fonde une fabrique de développement et de fabrication de composants de bijouterie, à la Rue des Crêtets. Le jeune M. Paolini passe de nombreuses heures à se former et contribue aux efforts de la PME durant ses congés.

En 1967, il obtient son diplôme en bijouterie-joaillerie de l’École d’Art de La Chaux-de-Fonds. En parallèle de sa formation, il poursuit une carrière de sportif de haut niveau et conduit, avec son père, l’entreprise familiale. Dès 1968, celle-ci étend sa production aux boîtes, aux bracelets et aux fermoirs de montres.

En 1980, il devient directeur de la fabrique. Cette dernière compte désormais 120 employés et traverse les cycles conjoncturels avec résilience alors que le secteur de l’horlogerie très fluctuant contraint plusieurs entreprises à arrêter leur activité. La clientèle s’élargit également sous sa direction, avec notamment Cartier, encore à ses débuts.

Jean-Jacques Paolini
Jean-Jacques Paolini

En 1989, l’avenir de la Manufacture Paolini prend un tournant tout à fait nouveau puisqu’elle est rachetée par son client, Cartier, satisfaite du savoir-faire démontré par son fournisseur qui devient alors la base de son dévelop- pement industriel. En parallèle, Cartier acquiert également le boîtier Cristalor et ensuite Leuenberger, spécialisée dans le polissage.

En 1992, Jean-Jcaques Paolini se voit confier la direction de ce pôle comptant 600 employés par le management de Cartier grâce à la confiance qu’il place en lui. En effet, la responsabilité est importante puisqu’il devient le plus grand employeur de la ville de La Chaux-de-Fonds. Pour mener à bien sa mission, Monsieur Paolini prend soin d’enrichir sa formation à la Haute École de management à Genève dont il sort diplômé. Entre 1993 et 1996, ont lieu le déploiement des premiers projets de production à délai court, testés sur deux lignes pilotes. Jean-Jacques Paolini est Directeur général de Cristalor SA.

La nouvelle démarche de production qu’il propose est alors une évolution qui s’apparente presque à une révolution. La majorité des entreprises horlogères travaillent en flux poussé, adaptant leur offre à la demande instable, fondée sur des prévisions erratiques. Le constat est le suivant : des encours de production importants, qui n’assurent pas un bon taux de service, des risques d’obsolescence sur les stocks et des marques clientes insatisfaites.

Jean-Jacques Paolini étudie des alternatives et cherche des solutions. A la lecture d’ouvrages sur le Lean et à la suite de visites d’usines automobiles performantes, il est convaincu qu’une alternative est possible. Il incite alors ses équipes à se former sur les concepts de production en ligne et à mettre en pratique tous les principes que Toyota a imaginés pour sa propre entreprise. Les motivations de l’entrepreneur visent la préservation de l’emploi, pour laquelle tenir compte de la performance est primordiale pour demeurer compétitif. Les modifications apportées sur les processus de production ne doivent en aucun cas compromettre la qualité.

Dans le contexte salarial helvétique, la clé de la performance, c’est le délai court. Les premiers projets produisent des résultats impressionnants, puisque les temps de traversée – la durée nécessaire pour qu’un élément traverse une chaîne de production – sont divisés par huit. En 1998, Jean-Jacques Paolini, grâce aux premiers succès de la démarche, est promu directeur général industriel de Richemont regroupant 2350 employés. Les sites de production se situent à La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel, Villeret, Buttes, la Côte-aux-Fées, Fribourg et Genève et sont au service des maisons Cartier, Panerai, Baume & Mercier, Piaget et Montblanc.

Le dernier point de bascule dans le parcours de Jean-Jacques Paolini se situe au tournant du XXIe siècle. Les principes du délai court ont été déployés partout dans les manufactures du Groupe Richemont, la preuve est donc faite qu’il est possible de produire en Suisse à coût compétitif. Ce sont désormais les bâtiments et les équipements de productions qui limitent la croissance. Jean- Jacques Paolini, à la tête de son équipe, monte un ambitieux plan industriel en mobilisant toutes les ressources nécessaires. Il propose la création de trois nouvelles manufactures : une manufacture pour Cartier à La Chaux-de-Fonds, une manufacture pour Piaget à Plan-les-Ouates et une seconde pour Cartier à Villars-sur-Glâne où il s’agit de reconvertir une centaine de personnes du secteur de fabrication de briquet de luxe à l’horlogerie.

Ces trois nouvelles manufactures sont ouvertes en l’espace de trois ans, comprenant plus de 60’000 m2 d’es- pace de travail, permettant le développement de l’activité et ouvrant la perspective de centaines d’emplois supplémentaires dans le domaine horloger ainsi que pour les entreprises coopérant sur les chantiers. La réalisation de ces bâtiments industriels marque l’ancrage très fort de la maison Cartier dans le paysage de l’arc jurassien. En 2001, Jean-Jacques Paolini est nommé directeur général industriel pour Cartier et le Groupe Richemont verticalise les outils de production pour chacune de ses marques. Les années 2003-2004 marquent l’ouverture de la manufacture Cartier à Fribourg et l’intégration de Cregon dans la chaine de valeur de la maison.

En 2008, Jean-Jacques Paolini, qui était parti à la retraite, revient pour diriger deux sites de production aux Brenets et aux Breuleux, afin de les familiariser au concept du Lean et du délai court.

La performance industrielle, dont on parle peu, est clairement la clé de la compétitivité de la Suisse. Dans les années 1990 et 2000, de nombreuses marques ont recouru à des approvisionnements délocalisés en Asie, qui menaçaient l’écosystème et donc à terme, le savoir-faire séculaire établi entre Genève et l’Arc Jurassien. Jean- Jacques Paolini a ainsi contribué à la création de ces milliers d’emplois (de 100 en 1989, à plus de 3’000 aujourd’hui). Son engagement dans la cause horlogère, sa vision créatrice d’emploi ainsi que son travail dans le domaine du mouvement est remarquable et représente l’ensemble d’un parcours professionnel exemplaire qui a su porter l’industrie horlogère suisse.

Wandrille Bonnin, Hector Burel: Boursiers

A côté des trois catégories dans lesquelles des personnalités confirmées du monde horloger sont distinguées, Horizon Gaïa est une bourse d’encouragement, rendue possible grâce à la bienveillance de la Fondation Watch Academy, mise au concours à destination de la relève dans les domaines de prédilection du prix Gaïa : artisanat-création, histoire-recherche et esprit d’entreprise. La bourse finance tout ou partie d’un projet individuel.

Hector Burel
Hector Burel

Wandrille Bonnin
Wandrille Bonnin

Deux boursiers collaborant à une démarche commune sont récompensés cette année : Wandrille Bonnin et Hector Burel, étudiants au Lycée Edgar Faure de Morteau. Par leur projet "Réhabilitation et augmentation d’une machine de contrôle", ils entendent promouvoir un modèle mutualiste et durable de travail par l’adaptation d’une ancienne machine SIP Mu-214b liant gain de productivité et respect du patrimoine horloger.

LAURÉATS DEPUIS 1993

1993

  • Jean-Claude Nicolet Artisanat-création
  • Henry Louis Belmont Histoire-recherche
  • André Margot Esprit d’entreprise

1994

  • François-Paul Journe Artisanat-création
  • François Mercier Histoire-recherche
  • Anton Bally Esprit d’entreprise

1995

  • Michel Parmigiani Artisanat-création
  • Ludwig Oechslin Histoire-recherche
  • Antoine Simonin Esprit d’entreprise

1996

  • Vincent Calabrese Artisanat-création
  • Jean-Luc Mayaud Histoire-recherche
  • Günter Blümlein Esprit d’entreprise

1997

  • Richard Daners Artisanat-création
  • Jean-Claude Sabrier Histoire-recherche
  • Jean-Pierre Musy Esprit d’entreprise

1998

  • Philippe Dufour Artisanat-création
  • Yves Droz et Joseph Flores Histoire-recherche
  • Luigi Macaluso Esprit d’entreprise
  • 1999
  • Derek Pratt Artisanat-création
  • Estelle Fallet Histoire-recherche
  • Gabriel Feuvrier Esprit d’entreprise

2000

  • René Bannwart Artisanat-création
  • Kathleen Pritschard Histoire-recherche
  • Simone Bédat Esprit d’entreprise

2001

  • George Daniels Artisanat-création
  • Catherine Cardinal Histoire-recherche
  • Rolf Schnyder Esprit d’entreprise

2003

  • Anthony G. Randall Artisanat-création

2004

  • André Beyner Esprit d’entreprise

2006

  • Luigi Pippa Artisanat-création
  • John H. Leopold Histoire-recherche

2007

2008

  • Nicolas G. Hayek Esprit d’entreprise

2009

  • Beat Haldimann Artisanat-création
  • Robert Greubel et Stephen Forsey Esprit d’entreprise

2010

  • Jacques Mueller et Elmar Mock Artisanat-création
  • Jean-Claude Biver Esprit d’entreprise

2011

  • François Junod Artisanat-création
  • Pierre-Yves Donzé Histoire-recherche
  • Philippe Stern Esprit d’entreprise

2012

  • Eric Coudray Artisanat-création
  • Francesco Garufo Histoire-recherche
  • Franco Cologni Esprit d’entreprise

2013

  • Andreas Strehler Artisanat-création
  • Günther Oestmann Histoire-recherche
  • Ernst Thomke Esprit d’entreprise

2014

  • Kari Voutilainen Artisanat-création
  • Pierre Thomann Histoire-recherche
  • Henri Dubois Esprit d’entreprise

2015

  • Anita Porchet Artisanat-création
  • Jonathan Betts Histoire-recherche
  • Giulio Papi Esprit d’entreprise

2016

  • Vianney Halter Artisanat-création
  • Roger Smith Histoire-recherche
  • Giovanni Busca et Pascal Rochat Esprit d’entreprise

2017

  • Jean-Marc Wiederrecht Artisanat-création
  • Laurence Marti Histoire-recherche
  • Richard Mille Esprit d’entreprise

2018

  • Paul Clementi Artisanat-création
  • Reinhard Meis Histoire-recherche
  • Maximilian Büsser Esprit d’entreprise

2019

  • Suzanne Rohr Artisanat-création
  • Laurent Tissot Histoire-recherche
  • Karl-Friedrich Scheufele Esprit d’entreprise

2020

  • Antoine Preziuso Artisanat-création
  • Denis Savoie Histoire-recherche
  • Felix Baumgartner et Martin Frei Esprit d’entreprise

2021

  • Carole Kasapi Artisanat-création
  • Anthony Turner Histoire-recherche
  • Eric Klein Esprit d’entreprise

2022

  • Laurent Barotte Artisanat-création
  • Nico de Rooij Histoire-recherche
  • Edouard Meylan Esprit d’entreprise

2023

  • Georges Brodbeck Artisanat-création
  • Hans Boeckh Histoire-recherche
  • Miguel Garcia Esprit d’entreprise

2024

  • Jean-Pierre Hagmann Artisanat-création
  • Caroline Rothauge Histoire-recherche
  • Jasmine Audemars Esprit d’entreprise

2025

  • Roger W. Smith Artisanat-création
  • Helmut Crott Histoire-recherche
  • Jean-Jacques Paolini Esprit d’entreprise

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