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Van Cleef & Arpels croit en sa bonne étoile

LADY ARPELS ZODIAC LUMINEUX

décembre 2018


Van Cleef & Arpels croit en sa bonne étoile

Poursuivant son exploration des thématiques spatiales sous un angle poétique; souvent copiée, jamais égalée: voici la nouvelle série astrologique Lady Arpels Zodiac Lumineux de Van Cleef & Arpels.

L

e cosmos est l’élément dans lequel évolue depuis plusieurs années maintenant la Haute Horlogerie de Van Cleef & Arpels. Alors que beaucoup de marques vantent d’abord les prouesses technologiques de leurs calendriers astronomiques, c’est au premier regard la poésie du ciel qui est mise en avant, assez naturellement, par la maison parisienne de joaillerie. A travers le thème explicite de l’«Astronomie Poétique».

Une exploration céleste qui lui a déjà valu de nombreux prix (de nombreuses copies également, lire à ce sujet notre grand entretien avec le président et CEO de Van Cleef & Arpels Nicolas Bos), dont le dernier en date est celui de la complication pour dame au Grand Prix d’Horlogerie de Genève pour la Lady Arpels Planétarium, évocation féminine de la Midnight Planétarium lancée quatre ans plus tôt.

Van Cleef & Arpels féminise à nouveau une collection: on se souvient des montres masculines Midnight Zodiac Lumineux, présentées début 2018. Europa Star a eu l’opportunité de pouvoir découvrir leurs alter ego féminines, toujours inspirées par les signes du Zodiaque et toujours dans la série de l’Astronomie Poétique: un nouvel ensemble de douze modèles Lady Arpels Zodiac Lumineux.

Van Cleef & Arpels croit en sa bonne étoile

Les premiers signes astrologiques ont fait leur apparition au sein de Van Cleef & Arpels sur des médailles porte-bonheur dans les années 1950. Le thème est ici exploité de manière à la fois simple et élégante sur les cadrans lumineux. Une série au nombre de douze modèles, naturellement, comme autant de signes astrologiques: Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau et Poissons.

Simple comme le regard d’un enfant, pourrait-on dire: lors de la présentation, la marque a en effet expliqué que c’était l’image d’un enfant allongé dans l’herbe, admirant le ciel illuminé par les étoiles et les constellations, qui avait guidé le travail des équipes dans la création de la collection Zodiac Lumineux. Admirer le ciel, une émotion qui nous ramène instantanément à l’enfance. Cette idée de l’innocence face à la nature est un thème d’ailleurs récurrent dans le travail de la maison, qui s’est notamment faite connaître en horlogerie par ses motifs floraux et animaliers.

Van Cleef & Arpels croit en sa bonne étoile

Le boîtier en or gris des modèles Lady Arpels Zodiac Lumineux est entièrement serti de diamants de différentes tailles. Mais c’est bien entendu le cadran qui attire le regard, avec son émail bleu pailleté à la main autour des motifs astrologiques sculptés en or blanc, blanc ou jaune, parés de pierres précieuses et d’émail.

«Nous souhaitions obtenir une impression de profondeur cosmique, souligne Raphael Mingam, directeur marketing international de Van Cleef & Arpels. Comme nous trouvions que l’émail simple ne transmettait pas suffisamment cet aspect tridimensionnel, nous avons opté pour plusieurs couches d’émail, sur chacune desquelles sont appliquées à la main les paillettes d’or.»

Le prix de chacune des douze variantes de la Lady Arpels Zodiac Lumineux est de 148’000 dollars. La série n’est pas officiellement limitée, mais l’est de facto par le travail requis. «Un émailleur passe en moyenne 70 heures sur chaque cadran, il est donc mobilisé à temps plein pendant deux semaines, précise Raphael Mingam. Sans compter bien sûr le travail de sertissage et sur le mouvement.»

Mais la montre n’affiche pas que des vertus ornementales «statiques». Elle s’anime également, à la demande. C’est là la prouesse technique sur ces modèles: un module permet d’illuminer durant quelques secondes le ciel sur le cadran.

Van Cleef & Arpels croit en sa bonne étoile

Comment? L’illumination sur la Lady Arpels Zodiac Lumineux puise son origine dans le phénomène de la «piézoélectricité», étudié dès le XVIIIe siècle. Ce terme désigne la propriété de certains matériaux à se charger électriquement lorsqu’ils sont soumis à des contraintes mécaniques.

Développé exclusivement pour Van Cleef & Arpels, le module intègre une lame en piézocéramique dont la vibration, suscitée par le mouvement horloger, permet de produire de manière mécanique une énergie électrique. Celle-ci alimente ensuite entre quatre et six diodes électroluminescentes qui, à la demande, viennent rétroéclairer durant environ trois secondes des billes d’émail translucides visibles sur le cadran.