’est l’une des plus belles «disparues» du paysage horloger suisse. Active durant sept décennies mais tombée au champ d’honneur – comme beaucoup d’autres – durant la crise du quartz, Enicar méritait un ouvrage à la hauteur de son impact sur l’industrie.
Martijn van der Ven, ingénieur néerlandais féru de belle mécanique horlogère, s’est attelé à la tâche durant plusieurs années, ressuscitant archives et documents (dont des pages tirées d’Europa Star) sur Enicar. Son livre «Time for a change, discovering vintage Enicar» est le fruit de ces explorations. L’auteur s’attarde notamment sur les «décennies dorées» de la marque entre 1950 et 1970.
Montres-alarmes et chronographes figuraient parmi les spécialités d’Enicar, qui produisit jusqu’à 800’000 montres par an. Plongeurs, militaires, aviateurs ou encore pilotes de course appréciaient ces garde-temps. A travers des reconstitutions photographiées, Martijn van der Ven fait également revivre une époque où l’horlogerie expérimentait beaucoup pour conquérir un horizon qui semblait alors infini!
L’ouvrage de 280 pages intègre notamment des angles inédits sur cinq modèles Enicar emblématiques, la reproduction d’un entretien réalisé en 1954 avec le fondateur de la marque Ariste Racine, ou encore des retrouvailles avec d’anciens employés, pour raconter l’histoire de la société de 1913 à 1987. La ressource ultime sur Enicar.
Le livre peut être commandé sur le site www.enicar.org